Or, voilà une semaine, le secrétaire d’État Adrien Taquet était entendu, dans le cadre d’une visioconférence, par la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, à propos des mesures de lutte contre les violences faites aux enfants. À cette occasion, il a annoncé 500 000 euros supplémentaires en faveur de la lutte contre les violences faites aux enfants.
Comme je n’ai pas trouvé non plus ces crédits dans le projet de loi, j’ai déposé un amendement pour rendre service, une fois de plus, au Gouvernement, et permettre à celui-ci de traduire dans la loi de finances les engagements que les ministres prennent devant les parlementaires réunis dans le cadre d’une délégation sénatoriale.
Il s’agit d’un petit amendement – 500 000 euros – tendant à lutter contre les violences faites aux enfants, pendant, bien entendu, la période de confinement : ce sont des mesures d’urgence ; il ne s’agit en rien de préparer l’après-confinement.
Un amendement identique a été déposé par des collègues membres de la délégation aux droits des femmes et appartenant à d’autres groupes.