Il s’agit ici aussi d’instituer un fonds, mais, cette fois, pour aider les instituts médico-éducatifs pendant la période de confinement ; en effet, la plupart de ces établissements ont dû fermer.
Ce fonds leur permettra d’assurer la continuité éducative en faveur des enfants qu’ils accueillaient, soit pour les accueillir de nouveau, dans des conditions exceptionnelles, soit pour leur assurer un accompagnement au sein de leur famille.
La somme prévue est modeste – 500 000 euros –, mais, à l’instar des deux amendements que nous venons d’adopter, cette mesure aidera la ministre à mettre en œuvre les mesures exceptionnelles qu’elle s’est engagée à prendre, mais qui risquent, si cela se fait à budget constant sur les missions de son ministère, de grever d’autres actions au cours de l’année.
Nous devons prendre des mesures spécifiques pour des publics particuliers pendant cette période exceptionnelle de confinement. C’est une question grave : on parlait de la grande cause du quinquennat ; il s’agit là de la grande cause du handicap.