Ensuite, je ne souhaite pas que les questions de fiscalité constituent l’arme numéro 1 pour financer la relance. Selon moi, la mobilisation de l’épargne – je pense aux 55 milliards d’euros des livrets A – pose une vraie question : comment faire en sorte que cette épargne aille à la consommation ou à l’investissement ? Dans un pays qui possède le taux de prélèvement obligatoire le plus élevé de l’OCDE, cette question de l’épargne me paraît prioritaire.
Sans nul doute, nous reviendrons sur ces débats. Je partage d’ailleurs un certain nombre de vos diagnostics, mon cher collègue, mais pas forcément vos conclusions.
La commission est donc défavorable à cet amendement.