Cet amendement vise à autoriser les intermédiaires en financement participatif (IFP) à distribuer des prêts garantis par l’État.
Cette distribution s’inscrira dans le cadre défini entre l’État, BPI et la place, dans le respect du cahier des charges et des procédures définies par arrêté du ministre chargé de l’économie et dans un cadre d’égalité concurrentielle avec les établissements de crédit et les sociétés de financement.
Les IFP étant tenus à des obligations de bonne conduite vis-à-vis des prêteurs en vertu du code monétaire et financier, l’amendement a pour objet que la responsabilité de l’IFP est engagée vis-à-vis des prêteurs, en cas de défaut de l’emprunteur et d’appel à la garantie de l’État et dans l’hypothèse où le prêt proposé via l’intermédiaire ne répondrait pas aux critères d’éligibilité applicables.
Ce risque a vocation à être couvert par le contrat d’assurance souscrit par l’IFP contre les conséquences pécuniaires de sa responsabilité civile professionnelle.
Il sera également précisé au niveau réglementaire ou infraréglementaire que les IFP assureront la notification des prêts à BPI après avoir vérifié le respect du cahier des charges et que les prêts garantis par l’État seront tarifiés de manière responsable, à prix coutant pour la plateforme et à un taux modéré pour les prêteurs individuels.