Je vous ferai grâce de l’énumération de tous les amendements que nous avons défendus ; ils vont de la suppression du bouclier fiscal au relèvement des prélèvements sur le capital – que vous n’avez cessé d’alléger ! –, en passant par des mesures de soutien à l’emploi. Ces dernières sont essentielles pour faire tenir le seul moteur qui fonctionne encore dans notre économie : la consommation.
Aucun de nos amendements n’a trouvé grâce à vos yeux. Les économies, vous les recherchez toujours du même côté, celui des travailleurs !
Toute votre politique fiscale vise à exonérer une minorité – la plus aisée – de l’effort de solidarité. Contrairement à la promesse que vous aviez faite en 2007, vous avez joué la rente contre le travail.