Monsieur le rapporteur, je ne propose pas un dispositif ! Je demande un rapport sur ces questions, qui sont essentielles pour la défense de nos intérêts.
Le monde d’après, ce ne sera pas une France derrière ses frontières et confinée ! Pour en sortir, il faut aider un certain nombre de nos partenaires, qui connaissent aussi des difficultés ailleurs.
Madame la secrétaire d’État, au lieu d’émettre un simple avis défavorable en pensant que nous resterons confinés ad vitam aeternam à l’intérieur de nos frontières, donnez-nous des éléments concrets pour nos partenaires. Voulez-vous que, demain, les entreprises françaises n’exportent pas au-delà de nos frontières ? Voulez-vous que nous cessions de défendre la francophonie ?
Sur ce sujet majeur, nos partenaires, ainsi que les entreprises françaises qui veulent continuer à être présentes à l’international attendent des engagements de la part du Gouvernement, car les dispositifs en vigueur aujourd’hui manquent d’agilité.
Or ma dernière proposition en faveur des écoles a été déclarée irrecevable au titre de l’article 40 ; c’est la raison pour laquelle nous demandons un rapport. Il est inimaginable de penser que la France de demain, ce puisse être la Corée du Nord !