Selon M. le rapporteur général et Mme la secrétaire d’État, ces amendements sont satisfaits. Or je ne suis absolument pas satisfait, madame la secrétaire d’État, car je n’ai pas eu les précisions que je vous avais demandées sur les entreprises susceptibles de bénéficier d’une aide.
Vous ne pouvez pas dire, monsieur le rapporteur général, qu’on peut être satisfait par l’amendement de l’Assemblée nationale, lequel vise simplement la remise d’un rapport a posteriori, mais aucune contrainte. Lorsque nous avons auditionné cet après-midi des dirigeants d’Air France, nous avons bien compris que la disposition proposée leur convenait tout à fait, parce qu’elle n’était pas assortie de contrainte.
Tout ce que nous proposons pour notre part permettrait le sauvetage de l’entreprise, tout en lui imposant une contrainte intelligente. L’entreprise aurait douze mois pour définir une stratégie. Ce n’est vraiment pas la même chose.