J’ai du mal à comprendre les réticences du Gouvernement, qui devra tout de même se prononcer sur les propositions de la Commission européenne de réduction des émissions de carbone dans l’Union européenne d’ici à 2030 et sur l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050. Des engagements ont été pris, certains méritent d’être approfondis. L’Union européenne s’est ainsi engagée à réduire de 40 % ses émissions par rapport au niveau de 1990 en 2030, mais nous voulons qu’elle s’engage à faire mieux. Pour cela, tout le monde doit s’y mettre, quelle que soit la situation de chacun.
Nous disposons d’outils pour mesurer la qualité écologique des investissements, je pense à la taxonomie, cette norme européenne qui a été adoptée en décembre dernier. Par conséquent, il n’est pas difficile d’accepter ce type d’amendement, qui vise à instaurer un cadre, afin que les participations de l’État permettent toujours d’améliorer les engagements en la matière.
Tous les outils sont là, je ne comprends donc pas votre réticence, madame la secrétaire d’État, à moins qu’il n’y ait plus de volonté politique parce que l’on considère que ce sujet n’est plus prioritaire.