La politique que nous menons, notamment dans le cadre de cette crise, vise à n’en pas douter à préserver l’emploi. Je pense en particulier au dispositif de chômage partiel, mais également à l’incitation des salariés à engager une formation professionnelle, car c’est le bon moment pour le faire. La formation peut être suivie en ligne lorsque ce n’est pas possible en présentiel.
Je vous confirme que nous serons également très attentifs à la préservation du dialogue social, car il est absolument indispensable en ce moment pour reprendre l’activité en confiance. Cet impératif remonte fortement du terrain.
Nous avons mis des moyens sur la table pour la formation professionnelle, car elle offre des perspectives aux salariés au chômage partiel, cette situation n’étant objectivement pas la plus confortable. En outre, elle est un bon moyen de renforcer le capital humain.
Enfin, nous avons systématiquement salué les entreprises dont les dirigeants ont diminué leur salaire, souvent pour financer des fonds de soutien aux salariés les plus précaires.
Plus largement, la loi Pacte prévoit une transparence accrue, notamment sur les inégalités salariales.
Vous le voyez, monsieur le sénateur, nous allons dans le sens que vous souhaitez. En revanche, votre amendement me semble difficile à mettre en œuvre. Je le vois donc comme un amendement d’appel visant à nous rappeler à nos responsabilités sur les sujets sociaux, en plus des sujets environnementaux.