Tout d'abord, les salariés de la filière nucléaire ont une très forte culture de la sûreté et de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l'hygiène et la santé au travail. Ils sont familiers des notions de contamination et de gestes barrières et ont, par ailleurs, la culture de la dosimétrie.
Ensuite, il y a, certes, urgence à répondre aux besoins en matière de nouvelles capacités d'entreposage des combustibles usés, mais qu'en est-il de l'information du public ? Les commissions locales d'information (CLI) ne peuvent se réunir, ce qui provoque un déficit d'information et un manque de dialogue. En leur absence, comment informer le public ?
Je suis élu de la Manche. La centrale de Flamanville avait été placée en septembre sous surveillance renforcée ; la situation actuelle a-t-elle perturbé ce processus ? S'agissant de l'EPR de Flamanville, la crise sanitaire risque-t-elle d'entraîner de nouveaux retards ? Si tel devait être le cas, disposez-vous d'une estimation de leur ordre de grandeur ?