La majorité des activités contrôlées dans le domaine médical ne sont pas en lien direct avec la gestion de la crise sanitaire : il s'agit de la radiologie, de la radiothérapie, de la médecine nucléaire et des procédures interventionnelles radioguidées. Toutefois, la crise sanitaire entraîne beaucoup de déprogrammations, notamment en radiologie et en médecine nucléaire. Un problème majeur risque de se poser à la reprise de ces activités, car ce qui n'était pas urgent pourrait le devenir. Nous sommes donc très sensibles aux conditions de cette reprise, car nous pourrions être confrontés à un manque de personnel, s'agissant, en particulier, des manipulateurs en radiologie, qui ont subi de grosses surcharges et des annulations de vacances. Il est fondamental que ces facteurs soient analysés pour éviter que la qualité de prise en charge des patients n'en pâtisse. Nous sommes en contact permanent avec les sociétés professionnelles concernées pour anticiper leurs besoins.
- Présidence de M. Jean-François Longeot, secrétaire -