Mes questions portent sur l'organisation de la période de déconfinement. Tout d'abord, allez-vous participer à la constitution des brigades destinées à tester les personnes potentiellement infectées ? Reconnaissons que ce terme de « brigade » n'est pas très heureux pour désigner ces équipes. Allez-vous par exemple participer à la constitution des binômes qui interviendront pour effectuer des tests, en mobilisant notamment la réserve sanitaire ou la réserve citoyenne ? Quel rôle allez-vous jouer pour former le personnel ?
Concernant les personnes vulnérables, je rejoins ma collègue Cathy Apourceau-Poly qui évoquait la situation des assistants familiaux. Beaucoup de jeunes qui leurs sont confiés sont en situation de handicap ou présentent des troubles psychiatriques et psychologiques. Je pense aussi aux populations de migrants qui pourraient être oubliées dans la gestion du déconfinement. Comment agir également auprès des gens du voyage, qui ont pour habitude de se rassembler ?
Concernant les personnes âgées, ne faudrait-il pas effectuer un bilan par Ehpad, pour évaluer la santé des résidents à l'issue de la période de confinement ? Il faut travailler aux conditions du retour des professionnels de santé dans ces structures car les résidents se sont repliés sur eux-mêmes et sont restés immobiles pendant cette période, ce qui n'est pas sans conséquence sur leur santé.
Enfin, ne faudrait-il pas renforcer l'éducation à l'hygiène et à la propreté des jeunes ? L'apprentissage des gestes barrières, dans les actes de la vie quotidienne, me parait essentiel.