Les essais que vous pilotez portent sur de nouvelles indications thérapeutiques pour des molécules existantes, mais y aura-t-il à votre sens des essais qui porteront sur des molécules nouvelles ? Anticipez-vous l'élaboration d'un nouveau médicament antiviral spécifique ou pensez-vous que la solution résidera davantage dans la maîtrise de la réaction inflammatoire ?
Par ailleurs, je souhaitais vous interroger sur la coopération européenne en la matière : le Luxembourg est-il le seul à avoir maintenu sa participation aux côtés de la France dans cet essai ?
Sur ces essais plus particulièrement, tous les bras que vous avez décrits présentent-ils des profils de patients équilibrés ?
Enfin, concernant l'hydroxychloroquine, vous êtes sans doute avisée de l'essai clinique conduit au CHU d'Angers, sans association avec l'azythromicine, qui porte sur des personnes de plus de 75 ans et atteintes de formes graves de Covid-19. Avez-vous un avis ? De façon plus générale, cette multiplication d'essais non randomisés et non coordonnés ne crée-t-elle pas une forme de confusion dans la communauté scientifique ?