Le tourisme durable ne doit pas être une niche. Il doit véritablement innerver l’ensemble de la politique touristique. Nous assistons d’ailleurs à une prise de conscience en la matière. Voilà quelques mois, la tendance était de prendre des avions toujours plus gros pour aller toujours plus loin et être toujours plus nombreux au même endroit. Cette année sera peut-être celle de la redécouverte des chemins noirs empruntés par Sylvain Tesson, lequel, me semble-t-il, a tutoyé les Cévennes avant de remonter vers le Cotentin.
Nous sommes fermement déterminés à accompagner les acteurs des territoires ruraux. La Banque des territoires a prévu plusieurs poches de financement, en direction des petits acteurs et des acteurs du tourisme social. En effet, un certain nombre d’infrastructures méritent parfois d’être rénovées. En outre, nous avons prévu 500 millions d’euros pour le très long terme, ce qui permet d’envisager des investissements de vingt à trente-cinq ans. Les moyens ont donc été mis sur la table.
Pour ma part, je ne demande qu’à travailler, dans le cadre des feuilles de route sectorielles, avec les acteurs des parcs nationaux et régionaux, de manière à adapter nos outils aux situations particulières que vous évoquez, madame la sénatrice Pantel. Je vais me plonger dans les contrats Mazerot, pour en saisir toutes les subtilités.
Quoi qu’il en soit, je vous remercie de votre enthousiasme, que nous partageons.