Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Réunion du 19 mai 2020 à 14h30
Perspectives de la saison estivale notamment pour les activités touristiques et culturelles au regard de la situation liée à l'épidémie — Débat interactif

Photo de Jean-Baptiste LemoyneJean-Baptiste Lemoyne :

Vous avez abordé trois points : les résidences secondaires, l’accord européen sur l’espace Schengen et l’assouplissement des conditions de réservation.

Le rayon des 100 kilomètres s’impose jusqu’au 2 juin. Une clause de rendez-vous a été fixée entre le 25 et le 28 mai – d’après ce que je comprends, cela aura plutôt lieu en fin de semaine prochaine –, pour pouvoir donner de la lisibilité sur le calendrier et les modalités d’ouverture d’un certain nombre d’activités touristiques, mais aussi pour déterminer, tout simplement, l’après-2 juin. La situation sanitaire commande d’avoir ce recul.

Nous sommes à quelques jours de ce moment, et j’espère que le combat collectif que nous menons permettra de regagner, petit à petit, de la capacité de mobilité. C’est pour ça que cette reprise du tourisme se fera forcément, je le disais, de façon concentrique, avec des cercles de plus en plus larges permettant, on l’espère, une mobilité de plus en plus forte, afin d’atteindre, à la saison estivale, la pleine mobilité sur le territoire.

Vous évoquez par ailleurs un accord européen. Il avait effectivement été convenu de se coordonner à cet échelon – cela avait été écrit à l’encre noire il y a trois semaines, lors d’une réunion des ministres du tourisme –, mais je constate que la semaine dernière a plutôt débouché sur des décisions unilatérales. Je pense que cela n’est pas de bonne politique ; il y a vraiment besoin d’évoquer ensemble le rythme de la réouverture des frontières et d’éviter que les uns cherchent éventuellement à récupérer la clientèle européenne des autres.

Rendez-vous donc demain : lors d’une nouvelle réunion des ministres du tourisme, je mettrai un peu les pieds dans le plat de ce point de vue.

Vous avez tout à fait raison en ce qui concerne la nécessaire flexibilité des annulations. Sans cette flexibilité, il n’y aura pas de réservation. Je remercie d’ailleurs l’UMIH, le GNI, les entreprises du voyage et le SETO, qui se sont engagés à rembourser tout séjour annulé pour une raison liée au Covid-19. Cela a très clairement contribué au déclic psychologique que l’on a observé, lequel s’est traduit par une plus grande fréquentation des sites de réservation ou d’hôtellerie.

Je crois que l’on tient le bon bout.

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