Le 21 avril dernier, la Chine a publié en chinois les noms et coordonnées des 80 îles, récifs profonds et même monts sous-marins situés en mer de Chine méridionale. Or rien de tout cela n'appartient à la Chine, ni historiquement ni juridiquement. Celle-ci le sait d'autant mieux qu'elle a ratifié en 1996 la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. La Chine poursuit donc sa politique d'expansion malgré la pandémie de Covid-19. En somme, pendant les travaux, la vente continue. Comment les États directement concernés par ce coup de force d'apparence sémantique - et en réalité hautement géopolitique - peuvent-ils y répondre ?