Monsieur le professeur, dans un article que vous avez récemment publié, vous évoquez la nécessité de promouvoir une nouvelle organisation mondiale plus respectueuse des engagements de l'agenda 2030 des Nations unies. Les collectivités locales sont des acteurs à part entière pour atteindre cet objectif, notamment au travers de l'élaboration des plans climat-énergie territoriaux ou encore la mise en oeuvre d'une politique sur les espaces naturels sensibles, qui concernent 73 % des départements français.
Quelle place peut occuper, selon vous, l'échelle territoriale locale dans ce nécessaire changement mondial ? Les moyens accordés par l'État sont-ils suffisants à la fois en termes humains et financiers ?