Il semblerait que nous ayons entrouvert la boîte de Pandore d'où s'est échappé le coronavirus. Refermer cette boîte en modifiant nos pratiques humaines demandera du temps, même si le programme de développement durable des Nations unies à l'horizon 2030 est une bonne chose.
Le pompier en chef, c'est quand même l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La pandémie de grippe H1N1 a été la première pandémie du XXIe siècle, et la première depuis l'adoption par 196 pays du règlement sanitaire international de l'OMS. À l'époque, on s'enorgueillissait de la robustesse de ce règlement. Aujourd'hui, il semble dépassé. Faut-il le modifier ? Selon quelles modalités ? Malgré la complexité du sujet, peut-on modéliser la propagation d'une épidémie ?