Dans cette crise, nous n'avons répondu qu'à l'immédiat. Il faut prévenir l'accélération des phénomènes épidémiques. Ne serait-il pas judicieux de créer des groupements de recherche pluridisciplinaires pour favoriser la transversalité ? La France ne gagnerait-elle pas à développer un laboratoire de ce type en Guyane ? De manière générale, avons-nous assez de laboratoires de recherche en virologie comparables à celui de Wuhan ? N'est-il pas temps de réinterroger la place du sauvage dans le monde ? La France est en première ligne dans son département guyanais. Elle devrait être force de proposition lors de la COP sur la biodiversité. Nous pourrions notamment quantifier les dimensions des zones sanctuarisées. Quelle place pour les prédateurs dont le rôle a été oublié ? Enfin, vous n'avez pas parlé de la mutation du virus qui pourrait aggraver la situation.