Intervention de Guillaume Chevrollier

Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable — Réunion du 20 mai 2020 à 9h30
Répercussions de la crise de covid-19 sur les secteurs de l'eau et de la biodiversité — Communication de m. guillaume chevrollier

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier :

Dans les outre-mer, c'est l'Office français de la biodiversité qui finance l'entretien des réseaux. Il faut investir davantage pour garantir la salubrité publique. D'autant que cela aurait un effet vertueux sur le plan environnemental.

L'élevage sous cloche et le suivi vétérinaire sont des questions complexes que nous devons aborder dans leur globalité. Les auditions ont montré que le problème de l'élevage intensif se posait pour les volailles notamment, en Asie du Sud-Est. Les conclusions à tirer ne sont pas forcément les mêmes au niveau national. Un des moyens d'action possibles consiste à décourager toute consommation qui entraîne une déforestation importée. L'audition du professeur Guégan a montré qu'il fallait considérer de manière large l'ensemble du spectre de la santé, sans opposer celle de l'homme et celle des animaux.

Il est effectivement nécessaire de mieux former les douaniers en matière de trafic des espèces et de leur donner plus de moyens. Le cadre juridique peut être ambitieux ; si les moyens manquent sur le terrain, il ne sera pas efficace.

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