Je partage votre propos concernant le problème posé par le secteur informel. À Mayotte, pour la première fois cette année, le statut d'auto-entrepreneur s'appliquera. Il s'agira d'un véritable défi pour sortir de l'économie informelle. Je partage également les propos de Nassimah Dindar sur l'importance de la coopération régionale. Quel sort sera-t-il réservé aux projets en cours ? À Mayotte, des projets très structurants ont été entrepris ou envisagés. Quand le Président de la République s'y est rendu en octobre 2019, il avait ainsi annoncé la construction d'un deuxième hôpital. Je songe également au projet de piste longue. En effet, les avions doivent aujourd'hui faire escale à La Réunion. L'AFD est très impliquée dans l'accord-cadre France-Comores, qui est essentiel. Le fait que de nombreux Comoriens soient obligés de venir chercher une vie meilleure à Mayotte, et les Mahorais à La Réunion constitue un handicap pour cette région. L'accord-cadre est notamment destiné à ce que chacun recherche avant tout le développement dans son propre pays. Ces projets seront-ils remis en cause par cette crise, alors même qu'il faudrait les accélérer ? Je songe également aux contrats de convergences et de transformation (CCT).