Madame la ministre, Mayotte a été classée « rouge », ce qui se comprend parfaitement. Quelles sont les perspectives en vue du déconfinement à Mayotte ? L'économie doit y reprendre ses droits comme partout, mais elle y est particulièrement fragile. Les commerces doivent rouvrir. La situation de l'île est très compliquée, avec des cas de pillages et une délinquance galopante.
Vous avez été interrogée mardi dernier à l'Assemblée nationale par le député Philippe Gosselin sur la délinquance à Mayotte. Vous avez alors annoncé une tendance à la baisse de cette délinquance, ce qui a déclenché une polémique. Beaucoup ont évoqué un manque de considération, voire un mépris de votre part, loin de la réalité de votre engagement, depuis des années, en faveur de notre département. Pouvez-vous revenir sur cette question ? Le chiffre que vous avez avancé tient-il compte du fait qu'une bonne partie de la population, constatant que les plaintes ne sont pas prises en considération, ne dépose plus plainte ?