Je vous remercie d’avoir autorisé ce dépassement, monsieur le président. C’est parce que la question était importante que Mme la secrétaire d’État a pris quelques secondes de plus pour me répondre !
Je citerai un exemple pour montrer les difficultés, voire les incohérences politiques, auxquelles tout cela conduit. Le Président de la République a décidé d’ouvrir les archives dans l’affaire Maurice Audin. Le service interministériel a mis à disposition des archives, mais il s’agit d’archives triées. Pour le reste, si les mesures que vous venez d’évoquer n’étaient pas prises, le travail des historiens pour aller au bout de la vérité serait entravé.
Les premières mesures que vous annoncez sont nécessaires. J’espère qu’elles permettront véritablement aux historiens de travailler dans les meilleures conditions.