M. Pierre Steinmetz, que je connais depuis longtemps, est un grand commis de l'État, et un grand préfet de département et de région. Il a exercé des fonctions essentielles à la charnière du Gouvernement et de l'administration en étant directeur de cabinet de plusieurs ministres et du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
M. Steinmetz, serviteur de l'État, ne rate jamais une occasion de le défendre quand celui-ci est attaqué, comme récemment, par une tribune dans Le Figaro où il jugeait l'État injustement mis en cause dans la gestion de la crise sanitaire. Il était, de surcroît, membre du Conseil constitutionnel, car c'est aussi un gardien farouche de l'État de droit.
Je suppose que beaucoup de ces états de service ont été retenus par le président du Sénat pour envisager la nomination de M. Steinmetz comme membre de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Notre devoir est de vérifier que ce choix serait judicieux.