Non, elles ne sont pas impliquées. La lutte contre le trafic de stupéfiants a certes un volet administratif et de coordination des services, mais la majeure partie de l'action opérationnelle dépend du procureur de la République. Impliquer des forces armées sur le territoire national dans des missions de police judiciaire enverrait un mauvais signal. Ni le commandement supérieur des forces armées de Guyane ni l'état-major des armées ne sont favorables à une évolution allant dans ce sens. Sur l'orpaillage illégal par exemple, l'implication des forces armées n'est possible que parce qu'elles sont accompagnés de gendarmes lors de leurs patrouilles. C'est nécessaire au respect de l'état de droit.