Monsieur le secrétaire d’État, je partage bien évidemment votre acte de foi, mais nous aimerions en savoir un peu plus, même s’il va vraisemblablement nous falloir attendre demain.
Ce qui s’annonce est tout de même exceptionnel. Je vous donne acte de l’amélioration du nombre de contrats d’apprentissage ces dernières années, mais l’arrêt brutal de l’économie va causer de véritables dégâts chez les jeunes : 700 000 d’entre eux vont arriver sur le marché du travail dans les conditions qu’on imagine. Comme l’a souligné M. Chevrollier, 300 000 apprentis vont sans doute se retrouver sur le carreau.
L’enjeu de la rentrée sera considérable. J’espère que les mesures qui vont être annoncées seront à la hauteur et qu’il ne s’agira pas simplement d’un acte de foi ou de propos par trop incantatoires.