Nous entendons cet après-midi M. Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, qui répond ainsi à une invitation qui lui a été adressée au début de la crise sanitaire et que son agenda lui permet aujourd'hui d'honorer. Nous aurons à nouveau le plaisir de l'accueillir le 23 juin prochain dans la perspective de l'examen des projets de loi organique et ordinaire sur la dette sociale et l'autonomie.
Monsieur le ministre, le calendrier nous conduit à évoquer davantage une forme de premier bilan de la gestion de la crise du Covid-19 que les questions à chaud qui justifiaient notre demande d'audition. Vous serez, en outre, probablement amené à évoquer ce bilan devant d'autres instances, à l'Assemblée nationale comme au Sénat, mais aussi, si j'ai bien compris, au sein du Gouvernement. Il me semble néanmoins important que vous puissiez répondre aux questions de la commission des affaires sociales.
S'il est aujourd'hui établi que ce gouvernement n'a pas hérité de bonnes conditions pour faire face à la crise, ses choix ont toutefois été structurants, vous nous permettrez donc aujourd'hui de les questionner.
Cette crise est également intervenue dans un contexte de crise de l'hôpital, à laquelle le Gouvernement souhaite aujourd'hui notamment répondre par le Ségur de la santé. Vous nous direz en quoi les orientations du Ségur complètent ou reprennent les différents plans précédemment définis par le Gouvernement dans le domaine de la santé.