Monsieur le ministre, je vous ai écrit pendant le confinement, mais je n'ai pas encore obtenu de réponse. Je souhaite attirer votre attention sur la situation très particulière des femmes et des familles qui étaient engagées dans un protocole d'assistance médicale à la procréation (AMP) avant le 12 mars. Tout s'est soudainement arrêté, les laissant dans le stress et les interrogations. Avec le déconfinement, celles qui suivaient ce parcours à l'étranger ont commencé une véritable course contre la montre, plus encore au vu de la probable réouverture des frontières de l'Union européenne. Il faut en effet un délai de cinq semaines pour la stimulation ovarienne avant l'arrivée en clinique. Ces familles ont été laissées dans le flou, sans réponse, ce qui est difficilement acceptable. Quelles dispositions seront prises pour permettre la reprise des protocoles d'AMP en France et à l'étranger ? Envisagez-vous de déroger à l'âge limite de quarante-trois ans pour les femmes qui ont dépassé ce cap durant ces semaines ?