Je souhaite évoquer le dispositif envisagé pour assurer la reconnaissance automatique en maladie professionnelle par un soignant d'une contamination par le virus de la Covid-19. Cette reconnaissance automatique sera-t-elle étendue aux personnels non soignants qui interviennent en établissements de santé ou en Ehpad et, au-delà, aux membres de forces de l'ordre, par exemple, ainsi que M. Castaner en avait exprimé le souhait ?
De même, quel est votre regard sur la proposition de création d'un fonds d'indemnisation des victimes pour répondre aux demandes de ceux qui ont maintenu une activité professionnelle ou bénévole durant le confinement ? L'engagement de ces personnes, qui a contribué à maintenir des services vitaux dans la sécurité, l'éducation, le transport ou la grande distribution, ne devrait-il pas être reconnu comme un service rendu à la Nation ? Nous examinerons le 25 juin prochain une proposition de loi en ce sens.
Enfin, la prime exceptionnelle a été attribuée aux soignants de certains établissements. Je vous ai sollicité, car, dans le Calvados, certains sites n'avaient pas été retenus dans le décret, ce que leurs soignants trouvaient injuste. Vous avez répondu positivement, au cas par cas, à nos demandes, je vous en remercie, mais de nouveaux établissements me saisissent, notamment l'hôpital de Falaise et le centre hospitalier de la Côte Fleurie, à Cricqueboeuf. Ne serait-il pas plus simple de considérer que tous les soignants qui ont contribué à lutter contre ce virus méritent cette prime, et pas seulement ceux de quelques établissements, choisis selon des critères dont vous reconnaissez qu'ils méritent d'être réexaminés ?