Si, car pour beaucoup de gens, et pour moi aussi, la République, c'est cela : chacun doit être traité dignement et les inégalités de traitement ne sont pas acceptables. Je me suis aussi battu sur la question du reste à vivre, afin que chacun dispose de quoi vivre dignement.
Dans le travail du Défenseur des droits, ce qui gouverne, c'est l'exigence de respect des droits. La conciliation de cette exigence avec le principe de réalité appartient aux pouvoirs publics. Pour moi, il n'y a pas de conciliation possible entre être hébergé et passer la nuit sur un trottoir !