Vous avez raison, monsieur le sénateur François Bonhomme, les CPER sont très importants. C’est la raison pour laquelle nous avions commencé, dès la fin de l’année 2019, à évoquer une nouvelle génération de CPER. Ce travail a été interrompu par la crise du Covid-19, pendant laquelle nous n’avons pas pu continuer le travail engagé ou, plutôt, nous avons ralenti le rythme qui avait été prévu.
Cette crise sanitaire a rendu nécessaire un plan de relance. Avec le Premier ministre et, plus largement, l’ensemble du Gouvernement, je m’efforce d’articuler les CPER avec ce plan de relance. En effet, vous en avez bien conscience, si le plan de relance prévoit des milliards d’euros pour l’aéronautique, que vous avez évoquée, il devra être territorialisé.
Je sors d’une rencontre avec l’ensemble des présidents de région, sous une forme bilatérale, mais en présence des préfets de région, lesquels représentent l’État dans le cadre de la négociation des CPER. J’ai bien évidemment évoqué tous ces problèmes avec la présidente du conseil régional d’Occitanie. En outre, mes rencontres m’ont permis de mettre à jour les priorités des régions, lesquelles ont parfois changé à la suite de la crise sanitaire. Si certaines d’entre elles conservent les priorités qu’elles avaient définies auparavant, tel n’est pas le cas pour d’autres.
Avec l’ensemble des présidents de région, nous nous rencontrerons en juillet pour faire un point d’étape et signerons normalement les CPER à la fin de l’année. Nous devons nous mettre en ordre de marche pour faire du plan de relance et des CPER des documents qui permettent à la France de se redresser et de répondre aux attentes des régions.
Vous avez insisté sur la mobilité et les déplacements. La présidente du conseil régional de l’Occitanie m’a également rappelé l’importance des petites lignes ferroviaires pour votre région. Nous savons combien les déplacements participent aux bonnes conditions de travail et à l’aménagement de ce territoire.