Je vous remercie, monsieur le secrétaire d’État, vos propos me rassurent ; mais, me semble-t-il, le cas que j’ai évoqué n’est pas exceptionnel. Si tel était le cas, Mme Cazebonne n’aurait pas déposé des amendements sur ce sujet à l’Assemblée nationale, qui ont d’ailleurs été refusés par le Gouvernement.
J’ai pris l’exemple de Barcelone, parce que je m’y suis rendue lors du dernier déplacement que j’ai pu faire et parce que les 4, 50 euros y étaient en quelque sorte l’équivalent des 5 euros d’APL pour les étudiants : une charge supplémentaire difficile à supporter, notamment pour les familles boursières, qui ont des problèmes et ont besoin d’être aidées.
L’association Aledas fait certes un travail formidable en essayant, précisément, d’aider les familles, mais on ne saurait faire reposer une telle aide sur la bonne volonté de certains. Le plus simple serait d’adopter la proposition que je vous ai faite, c’est-à-dire d’intégrer ce coût supplémentaire pour les familles dans le montant de la bourse, plutôt que de juxtaposer des aides spécifiques à la bourse. Il faudrait simplement revoir les critères d’attribution des bourses et élargir les critères sociaux qui sont aujourd’hui retenus.