Je souhaiterais apporter quelques informations très factuelles.
Le New Deal mobile, tel qu'il a été négocié en 2018, s'étend sur de longues années. Il est exact qu'il a été présenté comme devant permettre la couverture de l'ensemble du territoire. Nous constatons aujourd'hui que dans le principal chantier du New Deal mobile, qui est le dispositif de couverture ciblée, quand l'arrêté ministériel a prévu huit pylônes dans un département comme l'Eure, les collectivités jugent ce nombre insuffisant pour l'intégralité des zones qu'elles souhaitent couvrir. Dans un certain nombre de zones, les équipes projets locales font donc part d'un nombre de sites insuffisant pour répondre aux besoins. Nous proposons de créer un système pour y répondre.
S'agissant du New Deal et du retard supposé dans lequel nous aurions pu nous trouver avant le confinement et a fortiori aujourd'hui, sur le lot 1 du dispositif de couverture ciblé, nous devions initialement réaliser 108 sites, retenus par arrêté ministériel, dont nous défalquons six sites qui devaient être retirés par un arrêté modifié. Sur ce nombre, avant le début de l'épidémie de Covid, Bouygues Telecom avait déclaré qu'il ouvrirait au 27 juin ces 101 ou 102 sites. L'entreprise n'avait alors aucun retard. L'Arcep nous a depuis demandé de justifier, site par site, le retard éventuel. Cependant, Bouygues Telecom n'est pas plus en retard que les autres opérateurs s'agissant du dispositif de couverture ciblée, à l'exception d'Orange, qui est beaucoup moins dépendante de la sous-traitance donc moins impactée par le Covid.