Vous ne m’avez pas convaincu, madame la ministre. Surtout, vous n’avez pas évoqué un point clé, à savoir la formation professionnelle, ce que je regrette.
Mon groupe estime que cette période difficile doit être mise à profit pour former aux métiers de demain, que nécessite, dans la plupart des filières, la transition de modèle économique.
Jusqu’à la sortie de crise, l’État pourrait financer la quasi-totalité des stages de fin d’études et de préembauche des jeunes, pour tous les niveaux de qualification.
Dans le même ordre d’idées, l’État pourrait accompagner les chômeurs en phase de formation ou de reconversion dans les filières nouvelles. On le sait, ils sont nombreux à être concernés.
N’oubliez pas non plus, madame la ministre, les contrats très courts dans l’hôtellerie, l’événementiel et le tourisme, qui constituent aussi une part de l’économie et de la vitalité de nos territoires.