Je regrette que nous ne trouvions pas un compromis car la cohésion de notre pays repose également sur notre capacité à le faire. Compte tenu de nos divergences, qui ne me paraissent pas insurmontables, je trouve dommage que nous ne puissions pas envoyer un tel message aux citoyens.
Nous faisons face à une crise à propos de laquelle nous apprenons tous les jours. Au moment des débats sur le déconfinement, nous nous sommes dit que la situation s'était améliorée. Depuis, des clusters réapparaissent, notamment en Allemagne, et la situation est instable. Il faut donc prévoir une période transitoire pendant laquelle nous pourrons réagir plus vite. Je rappelle que six jours de débat avaient été nécessaires pour le vote du premier texte sur l'état d'urgence.
Le choix du niveau départemental déséquilibrerait-il complètement les pouvoirs donnés à l'exécutif ? Je rappelle qu'à l'article 17 de la loi tendant à sécuriser l'organisation du second tour des élections municipales, nous avons admis sans difficulté que le Gouvernement pouvait annuler le second tour des élections municipale jusque dans 5 % des communes. Conservons cette souplesse qui nous permettra de réagir vite et bien.