L'intitulé de notre commission comporte « les réponses apportées par les autorités publiques au développement de la radicalisation ». Pour vous, celles-ci ne sont pas à la hauteur de ce défi. Vous conseillez d'intervenir au niveau des collectivités locales et de conduire des inspections. Que pensez-vous du rôle du Conseil français du culte musulman ? Il s'agit en effet de la plus haute autorité partenaire des autorités de l'État en la matière, qui semble considérer la radicalisation comme un sujet marginal. Les discours officiels des autorités musulmanes sont très éloignés de vos constats.