Intervention de Jean-Marie Vanlerenberghe

Réunion du 1er juillet 2020 à 15h00
Dette sociale et autonomie — Vote sur l'ensemble

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

Bien évidemment, je voterai ce texte.

En tant que rapporteur, je me suis évertué à canaliser mes opinions personnelles, notamment sur la création de la cinquième branche. Néanmoins, je me réjouis que nous ayons pu entériner celle-ci, à la condition que nous puissions lui donner rapidement un réel contenu. Il y a déjà des financements – 22 milliards d’euros au titre de la sécurité sociale et 66 milliards d’euros pour la couverture de l’ensemble des risques –, mais il en faut un peu plus… Le rapport Libault était très précis sur ce point.

Nous attendons donc des avancées. Plus vite celles-ci interviendront, mieux ce sera, pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer. Je pense ici aux hommes et aux femmes qui souffrent, qu’ils soient malades ou soignants. Il importe de progresser sur ce point.

Sur la règle d’or, nous nous sommes largement accordés. Les conditions que nous avons posées sont tout à fait compatibles avec la reprise lente de l’économie que l’on observe actuellement. La mise en œuvre du dispositif s’étalera sur cinq ans, de 2024 à 2029. C’est un appel à être plus vertueux dans la gestion de la sécurité sociale, ce qui, je m’empresse de le dire, ne signifie pas qu’il faille réduire les financements de la sécurité sociale. Au contraire, nous devons trouver d’autres moyens de financement, mais c’est un autre débat.

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