Nous sommes favorables à l'accès au numérique pour tous, mais pas au « tout-numérique ». Il est ainsi essentiel de proposer des alternatives pour les prises de rendez-vous en préfecture sur l'ensemble du territoire. L'intégration du numérique, par ailleurs, repose sur trois aspects : les formations de nos bénévoles, qui sont une population en majorité retraitée, les besoins matériel et connectiques et, enfin, l'accès à la connexion pour les plus précaires. Certaines bibliothèques sont très ouvertes aux publics précaires et leur proposent d'utiliser librement le wifi. Au-delà, l'accès à des ordinateurs et des espaces dédiés devrait être envisagé. J'ai également cité l'exemple de Bibliothèques Sans Frontières, qui ouvre des lieux de culture dans les laveries, qui sont plus accessibles. Enfin, La Cimade ne dispose pas de financements spécifiques liés au numérique mais en a besoin.