S'agissant de nos attentes, nous observons une certaine inégalité territoriale en matière numérique, qui se traduit par des zones blanches ou des difficultés d'accès à des espaces publics, mais aussi par des différences d'équipement des scolaires. Nous avons par ailleurs besoin que les acteurs locaux se placent en facilitateurs. De nombreuses actions sont menées, dont nous nous félicitons. Il se pose d'abord la question du repérage des difficultés. Les CCAS sont invités, en début de mandat municipal, à réaliser une analyse des besoins sociaux. Les questions de fracture numérique pourraient par exemple faire l'objet de chapitres spécifiques. Les dispositifs des espaces numériques, quant à eux, ne sont pas assez connus. Par ailleurs, nos vies étant devenues fortement dépendantes de l'accès au numérique, celui-ci pourrait être reconnu comme un bien de première nécessité. Enfin, la mobilisation de nos imaginations à la création d'outils simples me semble très importante. Elle doit embarquer les personnes en situation de précarité, afin que ces outils ne se limitent pas au contrôle et à la vérification mais deviennent facilitants.