J’entends bien votre réponse, monsieur le ministre, mais les mots ne suffiront pas.
Je me permets de vous souffler trois mesures fortes que vous pourriez prendre en urgence : un fonds de compensation français de 300 millions d’euros pour dédommager nos exploitations viticoles face à la taxe Trump ; l’abondement de l’enveloppe dédiée à la distillation de crise ; enfin, de véritables exonérations de charges.
Le PLFR 3 prévoit un dispositif global, tous secteurs confondus, mais son application exclut de fait plus de 80 % des exploitations vitivinicoles.
Les entreprises viticoles n’ont pas bénéficié du chômage partiel, le travail agricole ayant continué dans nos vignes pendant le confinement. Mais comment payer les charges lorsque, en regard, vous n’avez quasiment aucune recette ? Votre prédécesseur nous avait promis un dispositif spécifique. Où est-il ?