Je disais, voilà quelques instants, que certaines choses doivent être faites par d’autres, qui les feront mieux. Mais, avec la justice, nous sommes au cœur des prérogatives de l’État : la justice, c’est l’État, et l’État, c’est la justice !
Or c’est un fait historique, démontré par les comparaisons internationales, dont celles, nombreuses, établies par cette assemblée : depuis de nombreuses années, l’État ne donne pas à la justice ses moyens d’intervention. Il en résulte que l’action des forces de l’ordre reste parfois sans suite et que des situations d’impunité sont ressenties comme particulièrement inacceptables par nos concitoyens et les élus de territoire – les maires au premier chef.