L’objectif est que les collectivités territoriales puissent, parce que c’est dans leurs gènes, investir, former et agir de la manière la plus massive possible, mais en cohérence avec nous. En effet, dans les circonstances présentes, nos concitoyens ne nous pardonneraient ni dispersions ni divisions stériles. Monsieur le président, celles-ci ne seront jamais de mon fait ; je sais que le Sénat partage pleinement cette vision.
Le plan de relance prévoit d’ailleurs de soutenir les interventions des collectivités territoriales dans leur champ de compétences. Nous devons impérativement redonner du sens et surtout de la chair au futur contrat de plan et de territoire.
Je voudrais insister devant vous sur deux chantiers majeurs, qui illustreront cet engagement partagé.
Je pense tout d’abord à la formation professionnelle, que les circonstances actuelles vont fortement mobiliser. La relance passera, nous en sommes tous d’accord, par un effort accru en la matière. Il s’agit de permettre à ceux de nos concitoyens qui perdent leur emploi d’en retrouver un au plus vite.
Pour cela, nous investirons 1, 5 milliard d’euros supplémentaires. Nous nous fixons l’objectif de 200 000 places supplémentaires pouvant être ouvertes en 2021 au bénéfice des jeunes et des demandeurs d’emploi. Qui peut imaginer que nous pourrions construire ce plan sans le concours des régions, compétentes au premier chef en la matière ?