Mes chers collègues, comme vous le savez, la Délégation sénatoriale aux outre-mer a décidé d'entreprendre une étude sur l'urgence économique dans les outre-mer compte tenu de l'ampleur et de la gravité des conséquences économiques de la crise sanitaire dans nos territoires.
Depuis deux mois, nos rapporteurs - Stéphane Artano, Viviane Artigalas et Nassimah Dindar - ont conduit leurs travaux en vue de faire des propositions au Gouvernement.
Après un premier point d'étape le 14 mai dernier, nous avons lancé une série d'auditions axées sur des thématiques sectorielles : le transport aérien, le BTP, le logement social, l'agriculture, la pêche, et bientôt le tourisme...
Nous vous remercions vivement, Mesdames et Messieurs, d'avoir répondu si nombreux à notre invitation pour cette table ronde en visioconférence dédiée au numérique afin de nous permettre d'appréhender le défi absolument majeur que représente le déploiement des outils numériques dans les outre-mer dans leur diversité.
Nous sommes conscients que la révolution numérique qui s'est opérée au cours des dernières années a touché très inégalement les territoires ultramarins - je pense notamment au haut débit voire au très haut débit - et que cette fracture, qui existe au sein même de chaque territoire, risque de peser lourd dans les chances de reprise économique dans nos collectivités à la fois éloignées et isolées.
En vue de cette table ronde, les rapporteurs vous ont transmis une trame qui aborde de nombreuses interrogations qui vont de l'amélioration de la couverture du réseau, à l'utilisation des nouvelles technologies, en passant par la formation, la situation de l'illectronisme, les moyens d'adaptation des secteurs public et privé.