Je vous remercie de vous être réunis autour d'une même table, même si elle est virtuelle, et d'avoir évoqué librement toutes les problématiques que nous avons en commun dans les outre-mer. Elles sont nombreuses. J'ai bien perçu la nécessité d'une mutualisation de tout ce qui est fait, avec une implication forte de l'État et des collectivités territoriales, tout en laissant une place pour la concurrence dans la relation à la clientèle. Vous êtes des opérateurs, vous travaillez dans un monde concurrentiel et il faut aussi laisser s'exercer cette concurrence.
J'ai noté la problématique des surcoûts. Nous sommes battus contre les surcoûts et nous avons marqué des points dans la téléphonie mobile. Il reste du chemin à parcourir pour la data. La France doit peut-être peser davantage dans les relations avec les multinationales qui gèrent les raccordements au câble qui nous mettent en difficulté.
J'ai également pris note du levier de la formation et de l'idée de faire de nos territoires des zones franches numériques.
Je retiens les difficultés liées au statut de certains territoires, notamment ceux de l'article 74 dont font partie Saint-Barthélemy, la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et Saint-Pierre-et-Miquelon. À Wallis-et-Futuna, la problématique de la télémédecine et des évacuations sanitaires est très sensible.
J'ai noté les problématiques de concurrence et de discrimination territoriale et que le Small Business Act pouvait s'appliquer au numérique.
Nous avons également évoqué le télétravail et la nécessité de trouver un équilibre pour garder le lien social que peuvent apporter le travail et la vie en communauté. Les hubs d'inclusion numérique sont aussi une très belle idée. Le numérique comme outil d'innovation au service de la jeunesse et de son avenir c'est une idée que je trouve formidable.
Enfin, la crise aura été un catalyseur de la transformation numérique de nos territoires.
Merci à vous tous et à vous toutes pour votre participation.