Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 28 mai 2020 : 1ère réunion
Étude sur l'urgence économique outre-mer à la suite de la crise du covid-19 — Table ronde sur le btp et le logement social

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

Nous vous remercions, Monsieur le président, pour votre intervention. Si je fais une brève synthèse, il existe une situation structurelle en outre-mer et la crise a aggravé cette situation. J'ai noté que vous êtes tous intervenus sur les charges, d'où la question des exonérations. C'est le débat que nous retrouvons dans toutes nos auditions sur lesquelles le Gouvernement devra trancher.

Vous avez été plusieurs à évoquer aussi la LBU. La ministre des outre-mer, Mme Annick Girardin, a donné des garanties affirmant que la ligne ne serait pas diminuée et que le total sera consommé. Le sujet reviendra sans doute lors du débat en loi de finances. Il est toujours difficile de reconduire ce que l'on n'a pas dépensé l'année d'avant et de rajouter autant pour l'année suivante. Il y a des jeux d'écriture, qui font que les collectivités sont souvent perdantes.

J'ai bien noté que vous souhaitiez tous que le PLOM soit relancé aussi vite que possible sans le remettre en débat. Je sais que la remise en débat des contrats de convergence a été évoquée, mais pas pour le PLOM. J'ai relevé que La Réunion souhaite également mettre l'accent sur la compétitivité renforcée.

La loi de finances rectificative a apporté une garantie vis-à-vis des banques car les banques locales font souvent preuve d'une trop grande frilosité. Bpifrance doit pouvoir se substituer à une banque et se porter garante. Encore faut-il que ce dossier soit suivi. Enfin, vous avez insisté sur les surcoûts liés à l'épidémie qui viennent s'ajouter aux surcoûts structurels que nous connaissons.

La seconde phase de notre table ronde que nous abordons à présent est consacrée au logement social.

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