Mes chers collègues, il a paru utile au rapporteur et à moi-même de vous entendre au seuil de la coupure d'été et avant le 15 septembre, pour vous présenter les conclusions définitives auxquelles nous sommes parvenus.
Le report de trois mois du début de nos travaux nous a conduits à réaliser en huit semaines (chiffres arrêtés le 15 juillet) pas moins de 31 auditions, qu'il y ait été procédé par le rapporteur ou en format ouvert à tous les membres de la mission, soit 88 personnes, sans compter la vingtaine d'interlocuteurs du déplacement de Toulouse et Labège les 2 et 3 juillet 2020, dont quatre tables rondes avec des opérateurs des sociétés du numérique, associations, universitaires et représentants d'associations d'élus.
Cette prouesse a été réalisée grâce aux visioconférences, ce qui est un minimum pour une mission d'information sur les compétences numériques. Nous avons ainsi prouvé la souplesse de l'outil, articulant les agendas locaux et les limites technologiques de l'exercice. C'est un nouveau mode de travail qui a donné à nos interlocuteurs une image plus moderne du Sénat, beaucoup nous l'ont dit. Grâce à ces modalités, je relève que l'audience de notre commission d'information a été particulièrement élevée, avec de nombreux acteurs fidèles, connectés à nos auditions.
Pour conclure nos travaux, nous avons proposé deux dernières auditions la semaine du 8 septembre, avec le Secrétaire d'État chargé du numérique et le Commissaire européen chargé de la politique industrielle du marché intérieur de France et de l'Espace, Thierry Breton.
Le rapporteur va maintenant vous proposer les premières pistes de réflexion. Puis, ceux qui le voudront pourront enrichir le débat.