J'ajouterai un mot sur l'initiative « outre-mer en commun » pour répondre à Mme Nassimah Dindar. Il s'agit d'un dispositif important. Aujourd'hui les structures collectives en outre-mer, les associations interprofessionnelles, n'ont pas vraiment de chiffre d'affaires ; ces structures collectent les aides et n'ont pas eu accès à PGE.
Nous nous sommes aperçus que ce sont des outils intermédiaires, souvent de transformation. Le bois de Guyane est intéressant à ce titre. La compétence de la forêt n'est pas une compétence communautaire : ces outils nationaux sont importants pour aider ces structures collectives.
L'initiative « outre-mer en commun » devrait pouvoir apporter les fonds nécessaires pour pouvoir consolider les besoins en fonds de roulement collectif de ces filières. Nous avons vu lors de cette crise que nous avons les moyens de développer encore, non seulement l'emploi dans ces activités, mais aussi de consolider sérieusement leur part de marchés locaux. Je voulais simplement attirer votre attention sur ces points-là.