Intervention de Michel Magras

Délégation sénatoriale aux outre-mer — Réunion du 4 juin 2020 : 1ère réunion
Étude sur l'urgence économique outre-mer à la suite de la crise du covid-19 — Table ronde sur l'agriculture et la pêche

Photo de Michel MagrasMichel Magras, président :

Merci beaucoup, je remercie particulièrement EURODOM qui nous a toujours alertés sur les problématiques, fourni les chiffres dont nous avons besoin pour prendre les décisions.

Je crois pouvoir dire, au nom de la délégation bien entendu, que votre aide nous est importante et nous permet d'avoir le temps de réagir avant que les décisions soient définitivement scellées, en particulier celles qui se prennent à Bruxelles.

Cette table ronde a été particulièrement riche. Les pêcheurs nous ont confirmé qu'ils ont eu énormément de difficultés d'accès aux aides mises en place par l'État, et il y a un vrai problème de charges, et donc vous demandez des exonérations.

Certains d'entre vous ont souligné la concurrence déloyale au niveau des zones de pêche, en particulier à La Réunion avec les structures semi-industrielles par rapport aux comités des pêches locaux.

J'ai également noté une nécessité de contrôle renforcé de la ZEE. Nous avons vu à travers cette audition qu'il est important dans les outre-mer que les professions agricoles et celles de la pêche travaillent ensemble ou soient aussi proches que possible, dans la perspective d'une autosuffisance.

Sur l'ODEADOM, je me permets de dire que lorsque l'État avait voulu la fusion avec FranceAgriMer, la délégation s'est battue pour défendre le maintien de cet organisme et son rôle dans le paiement du Poséi, qu'il assure de manière efficace.

La parole est à mes collègues de la délégation qui souhaitent intervenir et poser des questions

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