Je comprends très bien, au fond, cet amendement, mais comme j’ai le malheur, ou le bonheur, d’être rapporteur spécial de la commission des finances pour l’ensemble de la presse et du secteur audiovisuel, je serai tenté de dire que, au vu de la situation catastrophique que connaît la presse en ce moment, tout ce qui peut donner le sentiment d’être un début de commencement d’aide n’est pas malvenu.
Autant, comme je l’ai déjà dit au précédent ministre de la culture, il faudrait peut-être organiser une table ronde pour mettre à plat tous les systèmes d’aide à la presse – plus rien ne tient, on voit bien que la crise est partout, aussi bien dans la distribution que dans la diffusion et la production –, autant ce ne serait pas, me semble-t-il, un très bon signe que de refuser cette mesure, ce début de commencement de quelque chose qui semble dire qu’on s’en occupe.