Le 7 mai dernier, le Gouvernement annonçait le versement d’une prime exceptionnelle de 1 000 à 1 500 euros pour tous les professionnels des secteurs sociaux et médico-sociaux présents durant la crise sanitaire, quel que soit leur statut.
Cette prime vient reconnaître l’engagement de tous les professionnels en première ligne, dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et autres établissements sociaux et médico-sociaux, pour faire face à l’épidémie de covid-19 et continuer d’apporter des services essentiels au bien-être des patients et résidents, du soin à la fourniture de repas, sans oublier le nettoyage des locaux et des chambres.
Cet amendement a pour but de faire respecter l’engagement du Gouvernement de verser la prime à tous les professionnels présents dans les établissements, quel que soit leur statut. En effet, dans de nombreux Ehpad, publics comme privés, de nombreux personnels sont salariés de sous-traitants, notamment dans les services de restauration et de nettoyage. Pas forcément très visibles, ils sont toutefois indispensables au bon fonctionnement de ces établissements. Or, aujourd’hui, au seul motif qu’ils sont employés par des sous-traitants, ils pourraient ne pas percevoir la prime à laquelle cet article fait référence.
Nous avons déposé cet amendement afin d’éviter toute rupture d’égalité entre des salariés dont l’engagement face à l’épidémie a été et reste identique. Il s’agit de prévoir l’extension du dispositif à l’ensemble des professionnels travaillant dans ces établissements, quel que soit leur statut, et remplissant les conditions d’une présence effective et continue dans les établissements pendant la crise sanitaire.
C’est une question d’égalité pour ces personnels qui ont beaucoup œuvré.